Le nouveau président iranien Ebrahim Raïssi a raillé les événements de Kaboul et du Capitole mardi aux Nations Unies. Il s’est toutefois dit ouvert aux négociations concernant le nucléaire.
Le «système hégémonique» des États-Unis a «échoué misérablement», a déclaré mardi le nouveau président iranien, Ebrahim Raïssi.
«Cette année, deux scènes ont marqué l’histoire. Le 6 janvier quand le Congrès américain a été attaqué par le peuple, et en août quand le peuple d’Afghanistan tombait d’avions américains. Du Capitole à Kaboul, un message clair a été adressé au monde: le système hégémonique des États-Unis n’a aucune crédibilité, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays», a-t-il affirmé dans un message enregistré à la 76e Assemblée générale de l’ONU.
«Le régime d’occupation sioniste est à l’origine de la plus grande vague de terrorisme d’Etat dont la seule visée est de tuer des femmes et des enfants à Gaza et en Cisjdoranie. Aujourd’hui, un blocus à grande échelle a transformé Gaza en la plus grande prison au monde. Ce que l’on a appelé l’accord du siècle a échoué, tout comme tout accord imposé aux Palestiniens. Il n’y a qu’une solution: tenir un référendum, auquel participeraient tous les Palestiniens», a-t-il déclaré.
Accord sur le nucléaire
Dans son message, Ebrahim Raïssi s’est aussi dit favorable à des négociations pour sauver l’accord sur le nucléaire iranien, interrompues depuis son élection en juin, si «l’objectif final est la levée de toutes les sanctions oppressives».
«Nous ne faisons pas confiance aux promesses du gouvernement américain», qui s’est retiré de cet accord sous la présidence de Donald Trump mais qui veut maintenant y revenir sous la houlette de Joe Biden, a-t-il ajouté dans son discours vidéo préenregistré diffusé à l’Assemblée générale de l’ONU.
AFP