La quasi-totalité des tombes de l’esplanade musulmane du cimetière central de Mulhouse (Haut-Rhin), en France, ont été “pillées”.
Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a condamné très tôt la profanation des tombes musulmanes, samedi 11 décembre.
Selon france3, des fleurs ont été balayées, des vases et diverses décorations placés sur “presque toutes les tombes” ont été brisés et jetés au sol.
Les faits ont été découverts par des familles venues se recueillir en début d’après-midi.
C’est le Conseil français du culte musulman qui les a exposés et les a qualifiés de profanation sur les médias sociaux. La police a également été appelée pour “retrouver les auteurs de cet acte odieux”.
La police était déjà sur place, samedi 11 décembre, à 18 heures, car elle a ouvert une enquête en attendant de découvrir les malfaiteurs.
Le cimetière central est situé au nord de la ville, dans le quartier Wolf-Wagner, près du commissariat central.
Ces dernières années, de nombreux cimetières alsaciens ont été profanés, souvent par des inscriptions anti-islamiques.
Les diverses décorations placées sur les tombes ont également été jetées presque à terre.
Très vite, l’ancien maire de Mulhouse, Jean Rottner, a exprimé sa “panique” et son “dégoût” face à un “acte lâche et odieux”. Précisant que cette profanation fait l’objet d’une enquête.
Rapidement, Michel Lutz, l’actuel maire de Mulhouse, s’est rendu sur place pour “montrer sa solidarité”. Elle porterait plainte pour ce vandalisme.
Plus tôt, les médias français ont révélé que la majorité de ces opérations de profanation sont menées par des personnes qui partagent des idées extrémistes.
La justice française n’a pas été en mesure de retrouver les auteurs de ces pratiques. Mais il s’est montré généralement sévère avec les personnes qui ont été arrêtées. Et a prouvé contre elles l’accusation de profanation de tombes dans lesquelles reposent des musulmans ou des juifs.
Les responsables français ont également souligné que la profanation des tombes est une insulte à toutes les religions et une profanation de la République. Pour la France, il s’agit de revoir toutes les mesures relatives à la protection des cimetières. Cette tâche n’est pas l’apanage de l’Etat français, mais plutôt la cause de tous les Français.