Le président russe Vladimir Poutine a affirmé lundi 10 janvier que les forces de son pays et alliées envoyées au Kazakhstan pour épauler le pouvoir, visé selon lui par le «terrorisme international», quitteraient le pays après la fin de leur mission.
Le dirigeant russe a estimé que son voisin et allié avait été victime «d’une agression du terrorisme international», affirmant que ces «bandes d’hommes armés», disposant «clairement d’une expérience de combat», avaient été formées dans des «centres à l’étranger». Il a ensuite averti que Moscou ne tolérera pas de «révolutions colorées» en ex-URSS, formule récurrente pour décrire des révoltes orchestrées selon le Kremlin par l’Occident dans des pays ex-soviétiques depuis les années 2000.
«Nous comprenons qu’il ne s’agit ni de la première ni de la dernière tentative de s’immiscer dans les affaires de nos pays», a-t-il dit. «Et nous ne laisserons pas la situation être perturbée chez nous, et nous ne laisserons pas se développer les scénarios de soi-disant révolutions colorées», a-t-il martelé.
AlAhed