Le représentant de l’Iran auprès des Nations Unies à Genève, Esmaeil Baghaei Hamaneh, a déclaré mercredi qu’il appartenait aux Etats-Unis de faire le premier pas afin de sauver l’accord de Vienne de 2015.
«Il incombe à la partie fautive de revenir [dans l’accord], de compenser les dommages [causés par les sanctions américaines] et de s’assurer qu’elle ne reviendra pas une nouvelle fois sur sa parole», a-t-il affirmé lors de la Conférence du désarmement à Genève, réunie virtuellement cette année en raison de la pandémie de Covid-19.
«Il y a une voie à suivre avec un ordre logique, comme l’a récemment souligné le ministre [iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad] Zarif», a ajouté le diplomate.
Le chef de la diplomatie iranienne avait réitéré vendredi dernier son appel à Washington pour une levée de toutes les sanctions imposées par l’ancien président Donald Trump.
Téhéran «annulera immédiatement» ses mesures de rétorsion si les Etats-Unis «lèvent sans condition toutes les sanctions imposées, réimposées ou rebaptisées par Trump», avait alors tweeté M. Zarif.
Les propos d’Esmaeil Baghaei Hamaneh interviennent par ailleurs dans un contexte tendu, alors que l’Iran a commencé à limiter les inspections de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Reuters