Elon Musk a annoncé qu’il renonçait à la présidence de “Twitter” à condition de trouver “quelqu’un d’assez fou” pour le remplacer. Il a indiqué qu’il dirigerait alors les “équipes de logiciels et de serveurs” de la plateforme.
Comme Musk l’a expliqué dans son tweet officiel, “je démissionnerai de mon poste de PDG dès que je trouverai quelqu’un d’assez stupide pour prendre le poste !”. Et ce, après les résultats du référendum que Musk a lancé sur son compte Twitter. Où la majorité des utilisateurs de Twitter ont soutenu son départ de son poste au sein du groupe géant de communication.
Le PDG de Twitter, qui dirige notamment le constructeur de voitures électriques Tesla, a suscité une vaste controverse depuis qu’il a racheté la plateforme Twitter en octobre. Et ce, pour 44 milliards de dollars.
Depuis son acquisition de Twitter, il a licencié la moitié des hauts responsables de l’entreprise et réactivé le compte de l’ancien président américain Donald Trump. Et il a annulé la politique de lutte contre la désinformation sur “Covid-19”.
Musk a également gelé les comptes de certains journalistes et empêché la promotion via “Twitter” de plateformes sociales concurrentes, avant d’en revenir. Ces nombreux changements ont suscité l’attention des décideurs politiques tant aux États-Unis qu’en Europe.
La Commission européenne avait déjà averti l’intéressé que l’Union européenne pourrait lui imposer des “sanctions” en raison de la menace qu’il représente pour la liberté des médias.
Le PDG de Tesla et nouveau propriétaire de “Twitter” a fait l’objet de plusieurs critiques depuis son acquisition de la plateforme. La suspension sans précédent par Twitter des comptes d’au moins cinq journalistes a également suscité la colère. Les allégations selon lesquelles ils auraient révélé l’endroit où se trouve le propriétaire du site ont suscité une réponse rapide des responsables gouvernementaux, des groupes militants et des organisations de presse du monde entier vendredi dernier.