Les prix du pétrole ont augmenté hier, vendredi, estimé à plus de 2 pour cent, après qu’il a suggéré l’équilibre des interruptions de l’approvisionnement en Libye. Et des fermetures attendues en Norvège.
Les contrats à terme sur le brut West Texas Intermediate américain ont augmenté de 2,8% à 108,72 $ le baril.
Tandis que les contrats à terme sur le pétrole Brent ont augmenté de 2,99 % à 112,29 $ le baril, selon les données du site Web Bloomberg.
Cette hausse est intervenue après une baisse des prix de l’or noir en début de séance vendredi. Les investisseurs craignant la baisse de la demande mondiale de brut.
Au cours de la semaine, le Brent a baissé de 1,3 %, tandis que le WTI a augmenté de 0,8 %.
Les deux indices de référence ont terminé le mois de juin en baisse pour la première fois depuis novembre.
Les prix ont augmenté vendredi, malgré la publication de données industrielles montrant que l’activité manufacturière américaine a ralenti plus que prévu le mois dernier.
Toutefois, la baisse de l’offre de pétrole brut et de carburant a soutenu le marché pétrolier, même si les stocks ont diminué. La hausse du dollar américain, qui a habituellement une relation inverse avec le pétrole brut.
Les calculs de Reuters ont montré que la grève prévue entre les travailleurs norvégiens du pétrole et du gaz le 5 juillet pourrait réduire la production totale de pétrole du pays d’environ huit pour cent.
La Société nationale libyenne de pétrole a annoncé jeudi dans un communiqué l’état de force majeure dans les ports de Sidra et Ras Lanuf et le champ pétrolier d’El Feel. Elle a précisé que la force majeure est toujours en vigueur dans les ports de Brega et de Zueitina.
Il a également mentionné que la production de pétrole a fortement baissé, les exportations quotidiennes oscillant entre 365 mille et 409 000 barils par jour. Une diminution de 865 000 barils par jour par rapport aux taux de production dans des “conditions normales”.
Jeudi, le groupe de producteurs OPEP + a convenu de s’en tenir à sa stratégie de production après deux jours de réunions.