Les Nations unies ont demandé à la France de s’attaquer aux problèmes de racisme et de discrimination dans les rangs de la police, après qu’un policier a tué le jeune homme Nael.
“Il est temps que ce pays s’attaque sérieusement aux problèmes de racisme et de discrimination qui sont enracinés dans les rangs des forces de sécurité”, a déclaré Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, lors d’une conférence de presse à Genève.
Ravina Shamdasani a également exprimé son inquiétude quant aux violences qui ont éclaté après la mort du jeune homme, Nael.
Et elle a souligné que c’est précisément pour cette raison que “nous appelons toutes les autorités à s’assurer que même s’il y a des protestations, il est de la plus haute importance que la police respecte à tout moment les principes, évite la discrimination et soit responsable”.
Ces deux derniers jours, des violences ont éclaté, entraînant l’incendie de sièges municipaux, d’écoles et de commissariats de police dans des quartiers populaires de toute la France, en réponse au meurtre d’un jeune homme de 17 ans, Nael, mardi, par la balle d’un policier lors d’un contrôle routier à Nanterre, près de la capitale, Paris.
Nael a été tué à bout portant et la police a justifié ce qui s’est passé en disant qu’il roulait à grande vitesse dans la voie de bus et qu’il avait refusé de s’arrêter au feu rouge.