Les médias français ont publié certaines des déclarations faites par le policier Florian M. (38 ans) devant l’Inspection générale de la police nationale, qui enquête sur les circonstances de l’assassinat du jeune Nael, 17 ans, d’origine algérienne.
Au début de l’enquête, le policier a déclaré que, le jour de l’accident, il avait travaillé “9 jours d’affilée sans interruption”, selon ce qu’a rapporté le quotidien français “Le Parisien”. Le matin, il a alors entendu le vrombissement d’un moteur de Mercedes qui roulait sur la voie de bus.
Il a expliqué que, accompagné de son collègue à moto, il s’est approché du conducteur de la voiture (qui est Nael) et lui a demandé de s’arrêter immédiatement pour effectuer un contrôle routier.
Cependant, selon l’Inspection générale de la police française, citant le deuxième policier impliqué dans la même affaire, le jeune homme, Nael, n’a pas obtempéré aux ordres du policier, mais a plutôt quitté les lieux, prenant la fuite en voiture à une vitesse très rapide, estimée à environ 80 à 100 km/h. Le policier qui a tiré sur la victime a ajouté qu’il avait levé la main sur le conducteur de la voiture.
Le policier qui a tiré sur la victime a ajouté qu’il avait levé son arme au visage du jeune homme, et qu’il était posté à un endroit qui lui permettait de frapper les parties inférieures de son corps, affirmant qu’il avait appelé Nael à plusieurs reprises pour qu’il “arrête le moteur de la voiture, et qu’il avait même frappé le pare-brise de la voiture pour attirer son attention”, en vain.
Il a précisé en disant que son autre collègue “a essayé d’entrer dans la voiture pour arrêter le conducteur, ou pour arrêter le moteur de la voiture, mais il a senti que la voiture se déplaçait tantôt vers l’avant, tantôt vers l’arrière”.
Le policier Florian a ajouté dans ses déclarations qu’il se sentait “en danger, étant entre la voiture et un mur arrière”, expliquant que le danger était plus grand pour son collègue parce que la moitié de son corps se trouvait à l’intérieur de la voiture. C’est pour cette raison qu’il a tiré sur Nael, de peur qu’il ne prenne la fuite en voiture et “n’entraîne” le policier avec lui, selon “Le Parisien”.