Rabat – Le Bureau fédéral d’enquêtes américain (FBI) a révélé qu’il avait une cause probable pour effectuer une descente dans la résidence de l’ancien président Donald Trump en Floride pour de possibles violations de l’Espionage Act.
Cette révélation qui fait l’effet d’une bombe est intervenue après que des législateurs et des partisans républicains ont exigé que l’agence de renseignement présente des preuves tangibles de la cause du raid, ce qui a conduit à la publication du mandat de perquisition.
Bien que M. Trump ait déclaré auparavant que les documents qu’il a emportés étaient tous déclassifiés et stockés en toute sécurité, les experts soulignent que les lois en question font de la manipulation de documents gouvernementaux en général, classifiés ou non, un crime.
Quoi qu’il en soit, les documents qui intéressaient le FBI semblent avoir été effectivement étiquetés comme étant classifiés.
Le FBI a fait une descente dans la résidence de Trump à Mar-a-Lago, en Floride, en début de semaine, affirmant que l’ancien président avait emporté avec lui des documents classifiés de la Maison-Blanche.
Les Archives nationales des États-Unis étaient en contact avec M. Trump depuis des mois, mais celui-ci n’a pas rendu les documents.
La loi américaine stipule que lorsqu’un président quitte ses fonctions, tous les documents relatifs à sa communication à ce poste doivent être conservés aux Archives nationales.
Ce raid, le premier du genre à concerner un président précédent, a suscité l’indignation des républicains. Trump lui-même l’a décrit comme une faute de poursuite et une militarisation du système judiciaire.
Les perquisitions de propriétés privées ne peuvent être effectuées qu’avec l’approbation d’un juge, et les experts ont affirmé que le procureur général et le directeur du FBI auraient également dû approuver ce raid spécifique.