Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Lavrov, a exprimé l’espoir de Moscou que le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, soit en mesure de résoudre la question des sanctions qui empêchent l’exportation de céréales russes vers les marchés mondiaux.
Les commentaires de M. Lavrov ont été faits lors d’une conférence de presse avec son homologue égyptien Sameh Shoukry, au cours de laquelle il a déclaré que Moscou n’exigeait pas la levée des sanctions.
Mais sur la question de l’alimentation, l’Occident doit éradiquer les problèmes qu’il a créés.
Le ministre russe des affaires étrangères a ajouté que les pays occidentaux empêchent les navires russes d’entrer dans les ports étrangers, ce qui joue un rôle dans l’existence de la crise alimentaire mondiale.
Le même porte-parole a ajouté : “Des corridors sûrs dans la mer Noire assureront le transport des céréales depuis l’Ukraine, mais Kiev doit retirer les mines des ports.”
Quant à l’accord signé à Istanbul cette semaine avec la participation de la Russie, de la Turquie, de l’Ukraine et des Nations unies, pour retirer les céréales ukrainiennes, le même porte-parole a expliqué que l’Ukraine est censée garantir le déminage de ses eaux territoriales et permettre aux navires de partir de là.
Lavrov a conclu que tout au long du voyage des navires, la Russie et la Turquie assureront leur sécurité avec leurs forces navales, car les navires seront contrôlés en direction des ports ukrainiens pour les charger de cargaisons de blé, afin de s’assurer qu’aucune arme n’est transportée vers les ports ukrainiens.