L’assassinat de Jovenel Moïse a suscité une vague d’indignation parmi les dirigeants internationaux. Mais pour Jacques-Léon Emile, président de l’association Haïti Mémoire et Culture, la communauté internationale n’a pas pris ses responsabilités. Jacques-Léon Emile, président de l’association Haïti Mémoire et Culture, est revenu ce 7 juillet pour RT France sur l’assassinat de Jovenel Moïse, président de Haïti tué dans sa résidence.
Commentant la convocation d’une réunion d’urgence à l’ONU, Jacques-Léon Emile estime que la communauté internationale fait «semblant» de découvrir les problèmes sécuritaires et politiques auxquels est confronté le pays. «C’est comme si on voyait pour la première fois [alors que] ça fait des mois que durent l’instabilité [et] l’insécurité […] à Haïti», déclare-t-il. «On le sait tout cela depuis au moins le début de l’année», ajoute-t-il. «Je suis très sévère avec la communauté internationale [comme] avec les Haïtiens […] car les hommes politiques haïtiens n’ont fait que se laisser corrompre», déplore Jacques-Léon Emile. «A qui profite le crime ?», interroge-t-il, estimant d’ailleurs qu’il était «plausible» qu’un groupe de mercenaires soit à l’origine de cet assassinat.