Le gouvernement français a menacé de briser le siège des raffineries face aux mouvements syndicaux, et a exigé que les travailleurs des entrepôts reprennent le travail. Le gouvernement a ordonné aux travailleurs des dépôts de carburant du groupe “Esso-ExxonMobil” de reprendre le travail. Après avoir été critiqué pour une grève qui a provoqué une pénurie d’un tiers des stations-service du pays, l’AFP rapporte.
Du nord au sud de la France, les stations-service sont fermées, les files d’attente interminables, les prix élevés et le moral des automobilistes au plus bas.
Pour sa part, le Premier ministre français, Elisabeth Borne, a exigé des responsables locaux qu’ils prennent par voie législative une mesure de rappel des travailleurs indispensables au travail en entrepôt dans cette entreprise. Soulignant que “le dialogue avec les travailleurs est fondé sur le progrès lorsqu’un accord est trouvé avec la majorité.”
De son côté, un responsable du gouvernement français a déclaré que l’essence ne serait pas rationnée pour les automobilistes et que l’utilisation des stations-service ne serait pas limitée.
À cet égard, le ministre de l’Environnement, Christophe Picchu, a déclaré, dans une interview accordée à la radio France Info, en réponse à une question sur le fait de savoir si le gouvernement imposera des mesures nationales au-delà de l’interdiction de remplir des récipients d’eau dans certains endroits, en disant : “Nous n’en sommes pas encore là”.
Mais ce qui circule sur les médias sociaux, dit le contraire de cette déclaration. Où certaines pages ont publié des photos de stations-service qui ont annoncé le rationnement de la capacité de remplissage de carburant.
Selon ces publications, les conducteurs peuvent remplir 20 litres de carburant, soit l’équivalent de 50 euros.