Ces derniers jours, de nombreux cas de grippe aviaire ont été signalés à l’Organisation mondiale de la santé animale dans des pays européens et asiatiques. Ces notifications ont suscité l’inquiétude de ces pays qui craignent une nouvelle propagation rapide de la maladie.
La Chine a également signalé 21 cas humains confirmés de grippe aviaire, soit une augmentation par rapport à l’année précédente. Il convient de noter que le Japon a annoncé il y a quelques jours l’abattage de 143 000 poulets, après l’apparition de la maladie dans la région de Kagoshima.
Ce virus suscite l’inquiétude des épidémiologistes et de l’Organisation mondiale de la santé animale, par crainte de la possibilité de transmettre la maladie à l’homme et de se propager très rapidement.
En Europe, la Norvège a enregistré un épicentre de l’épidémie, avec une ferme contenant 7000 oiseaux dans la région de Rogaland. Les autorités belges ont également mis en garde contre l’épidémie et ont ordonné que les volailles soient gardées dans des lieux fermés. Cette mesure a été prise après qu’un type de maladie hautement contagieuse a été détecté chez une oie sauvage près d’Anvers.
La France et les Pays-Bas ont également enregistré plus tôt de nombreux cas de grippe aviaire. Au cours du mois de novembre, la Grande-Bretagne a annoncé la mise en œuvre de mesures strictes de biosécurité. Cette annonce fait suite à l’abattage d’un troupeau de volailles près de Dundee, en Écosse.