Le choc est trop dur pour que l’entité puisse y passer une éponge et afficher l’indifférence: alors même que les Israéliens se font chaque jour un peu plus du bile noire à l’idée de n’avoir pas encore reçu d’appel téléphonique du nouveau locataire de la Maison Blanche et combe de ridicule, le font même savoir à la tribune des Nations unies, une série noire “aérienne “a commencé depuis le début février : quatre drones israéliens dont un Hermes-450 interceptés et abattus entre Gaza et le sud du Liban, laissant conclure à l’existence d’une DCA surprise que d’aucuns disent être le BUK russe planté quelque part dans le sud du Liban tandis que d’autres y relèvent un dispositif anti-aérien iranien à la fois fourni au Hezbollah et à Gaza, dispositif placé de surcroît sur un centre de commande et de contrôle conjoint, puisqu’à de synchroniser son action ; le 11 février, le crash d’un avion militaire à Afula, localité au nord du territoire occupé, non loin du Hezbollah et la mort de ses deux passagers, “incident” que la presse sioniste a d’abord censuré avant de tenter de le minorer sans oser reconnaître publiquement si oui ou non l’appareil a été civil ou militaire.
Cet enchaînement d’incidents “aériens” n’a pas tardé à s’ajouter aux rapports “inquiétants” sur l’établissement d’un corridor aérien militaire entre l’Iran et Hmeimim, cette méga base aérienne russe qui juste après la visite de l’émissaire du Leader iranien à Moscou s’est mis à accueillir à un rythme fou des vols militaires iraniens, visiblement chargés de cargaisons fort embarrassantes pour Israël. Le site Avia.pro, proche de l’armée russe dit : ” Il y a quelques jours, des avions cargo militaires iraniens ont effectué un assez grand nombre de vols vers la base aérienne militaire russe “Hmeimim”. Selon un certain nombre d’hypothèses, les cargaisons livrées par Téhéran à la Syrie contient de missiles balistiques à courte portée, censés être utilisés à la fois contre Israël, mais aussi contre les terroristes pro-Turquie – l’Iran et ses alliés ayant visiblement l’intention de lancer une offensive à grande échelle au missiles balistiques de précision”.
Et le site d’ajouter : “Auparavant, les avions iraniens ne se posaient pas à la base aérienne de Hmeimim, préférant utiliser l’aéroport international de Damas. Néanmoins, en raison des frappes israéliennes, une décision pourrait avoir été prise de transporter des missiles tactiques iraniens à livrer à l’armée syrienne via la base aérienne russe de Hmeimim, qu’Israël n’osera bien entendu pas frapper. Une base située sur la côte ouest que la Russie développe très rapidement pour pouvoir y accueillir des avions stratégiques comme Tu-95, capables de transporter des armes nucléaires stratégiques. Une fois le développement de la base achevée, les bombardiers pourraient en toute logique attaquer des groupes terroristes en Syrie et soutenir les forces russes en Méditerranée. A ce rythme, les bombardiers russes seraient capables de répondre plus efficacement aux crises et aux situations inattendues au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, ajoute le site, citant un rapport daté de 9 février du journal russe Nezavisimaya Gazeta.