Le président du Niger, Mohamed Bazoum, suite à son entrevue avec le président Emmanuel Macron à l’Élysée. Le chef d’État se dit “d’accord” avec la fin prochaine de l’opération Barkhane au Sahel, et y lit une décision guidée par la “rationalité”. Il affirme que Paris “n’a pas à faire la guerre à la place des Sahéliens”.
Le président du Niger salue le changement du dispositif militaire français au Sahel, affirmant qu’il sera plus adapté à la menace et plus coopératif avec les pays de la région. Il confirme que le commandement unifié du nouveau dispositif sera basé à Niamey. Il affirme que l’organisation État islamique est en recul dans son pays, que ce soit dans la région du Lac Tchad où dans la zone dite des trois frontières. Il appelle de ses vœux un retour de l’armée malienne dans les zones du nord où sévissent les groupes jihadistes. Il marque son désaccord avec les critiques du président français sur la réaction trop timide de la Cédéao au double coup d’tat au Mali. Il soutient la décision de l’union africaine de ne pas avoir sanctionné la transition au Tchad, soulignant que la priorité devait être la stabilité malgré les risques d’atteinte à la démocratie. Enfin, il nie avoir tenté une médiation entre les militaires tchadiens et les rebelles du FACT.