NEW DELHI : Le Pakistan a l’habitude d’être critiqué sur les tribunes internationales.
Les doubles discours et les antécédents douteux de cette nation islamique – notamment en matière de sécurité, d’hébergement de terroristes et de prolifération nucléaire – lui ont valu par le passé des épithètes telles que “migraine internationale”, “menteur pathologique”, etc.
Aujourd’hui, elle a été qualifiée d'”État cancéreux au nom de l’islam” – non pas par un diplomate occidental, mais par une organisation terroriste islamique.
L’État islamique – Province de Khorasan (ISKP), une filiale régionale du redoutable Isis, a pointé ses armes sur les érudits religieux du Pakistan ainsi que sur son système de gouvernance. Dans son magazine “Khorasan Ghag”, l’ISKP a affirmé que le Pakistan est dirigé par “une institution qui suit les instructions des États-Unis”.
Pour étayer cette affirmation, il a cité l’exemple de l’ascension d’Imran Khan au pouvoir et de son éviction. Il a déclaré que Khan avait été porté au pouvoir par le biais d’un trucage et qu’il en avait été chassé après avoir visité la Russie. Elle a ajouté que la récente visite du chef de l’armée pakistanaise, le général Asim Munir, aux États-Unis, avait pour but de “recevoir des ordres”.
Il a promis de continuer à travailler contre l’État pakistanais et de poursuivre son propre programme de djihad contre les “agents américains”.
Le magazine a également consacré beaucoup d’espace à une récente confrontation entre l’érudit pakistanais Mufti Taqi Usmani, un partisan de la soi-disant “banque islamique”, et le Mufti Noor Wali du Tehrik-i-TaTaliban Pakistan (TTP).
Usmani avait reproché à Wali et au TTP d’agir contre l’État pakistanais.