Une étude récente, menée par des experts de l’université canadienne de Montréal, a révélé que certaines femmes sont plus susceptibles que d’autres de développer un cancer de l’ovaire.
Une étude récente a montré que les coiffeuses sont plus susceptibles de développer un cancer de l’ovaire en raison des produits chimiques utilisés sur leur lieu de travail.
L’étude indique que les femmes qui travaillent longtemps dans des lieux remplis de colorants et de cosmétiques sont plus susceptibles de développer un cancer de l’ovaire.
Des recherches ont montré que celles qui ont passé 10 ans ou plus dans des salons de coiffure, des barbiers ou des instituts de beauté ont un risque trois fois plus élevé de développer la maladie.
Les femmes travaillant dans la comptabilité, la construction, l’habillement et la vente sont plus susceptibles de développer un cancer de l’ovaire que les autres.
Au Royaume-Uni, environ 7 500 femmes développent un cancer de l’ovaire chaque année et il y a 4 100 décès par an.
Les causes du cancer de l’ovaire ne sont pas bien comprises et neuf cas sur dix ne peuvent être évités, selon Cancer Research UK.
“Les femmes qui travaillent dans la coiffure sont exposées à des centaines de produits chimiques à des concentrations élevées, notamment des colorants capillaires, des shampooings, des après-shampooings, des produits de coiffure et des cosmétiques”, explique le Dr Anita Kaushik, de l’université de Montréal (Canada).
L’étude a utilisé les données de 491 femmes chez qui un cancer de l’ovaire a été diagnostiqué à Montréal, au Canada, entre 2010 et 2016.
Ils les ont comparées à 897 femmes qui n’avaient pas de cancer et qui ont eu accès à leurs emplois, à leurs antécédents médicaux et à leur état de santé général.
Dix-huit produits chimiques étaient les plus préoccupants, dont beaucoup ont déjà fait l’objet d’un dépistage d’agents liés au cancer par le Centre international de recherche sur le cancer.
Il s’agit de l’ammoniac, du peroxyde d’hydrogène, de la poussière de cheveux, des fibres de polyester, du formaldéhyde, des gaz propulseurs et du benzène.