Le Maroc et l’Agence française de développement ont signé, mardi à Rabat, deux conventions de financement d’un montant total de 200 millions d’euros (environ 2 milliards de dirhams), pour soutenir deux projets liés à la protection sociale et à l’égalité des sexes.
Un communiqué conjoint du ministère de l’Economie et des Finances et de l’Agence française de développement précise que les deux conventions portent sur l’appui à deux projets. Le premier concerne l’appui à la généralisation de l’assurance maladie obligatoire ; Le second concerne l’appui au budget de genre.
Les deux conventions ont été signées par Faouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget, et Mihoub Mazwaghi, directeur de l’Agence française de développement, en présence de Khaled Ait Taleb, ministre de la Santé et de la Protection sociale, et d’Helen Le Gall, ambassadrice de France au Maroc.
Le premier financement, d’un montant de 150 millions d’euros, vise à soutenir le Maroc dans le but d’universaliser l’assurance maladie obligatoire et de renforcer son système de santé.
Ce financement s’inscrit dans le cadre de l’appui à la réforme de la protection sociale prévue par la loi n° 09-21, puisqu’il contribuera à réduire les formes d’inégalité dans l’accès aux soins de santé, en accompagnant l’intégration de 22 millions de personnes supplémentaires dans le système d’assurance maladie obligatoire, dans le but d’atteindre une couverture sanitaire. complète.
Ce financement devrait soutenir le renforcement de l’offre de soins de santé au niveau national et par des mécanismes spécifiques dans deux régions du Royaume, grâce au parcours de soins coordonnés et aux systèmes de télésanté.
En plus du prêt précité, l’Agence française a accordé au Maroc une subvention de 4 millions d’euros (environ 400 millions de dirhams), qui permettra de mobiliser l’expertise française spécialisée dans l’accompagnement des acteurs du processus de réforme, à travers l’Agence française d’expertise technique internationale (Expertise France) du groupe Agence France-Presse. pour le développement.
Concernant le second financement, d’un montant de 50 millions d’euros, il vise à réduire les inégalités entre les femmes et les hommes par l’institutionnalisation et l’animation du budget genre, dans le cadre de la préparation et de l’exécution du budget général de l’Etat.
Selon la communication, ce financement s’inscrit dans la continuité d’un autre financement de 100 millions d’euros, signé en 2019, et supervisé par le Centre d’excellence du budget de genre du ministère de l’Économie et des Finances.