Le think tank américain « The Heritage Foundation » et le Journal américain « Wall Street » viennent de publier leur rapport annuel sur l’état de liberté économique dans le monde en 2021.
La Tunisie a été classée dans les dernières positions, au 119ème rang à l’échelle mondiale avec un score de 56,6. Le pays s’est positionné aussi 10ème, sur 14 pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA).
La Tunisie se situe dans le groupe « Principalement non libre » (mostly unfree). Le rapport souligne que la Tunisie est en stagnation en matière de liberté économique depuis plus d’une décennie. Le rapport dénonce une corruption endémique à tous les niveaux du gouvernement et de l’application de la loi outre le comportement « des hauts fonctionnaires », qui « agissent en toute impunité ».
En ce qui concerne l’ouverture du marché, le document note que « le régime d’investissement global manque d’efficacité et de clarté » et que « le secteur financier, dominé par la banque reste fragmenté »…
D’après le rapport qui classe les pays en se basant sur les statistiques de la Banque mondiale, du FMI et de l’Economist Intelligence Unit, le gouvernement tunisien devrait apporter des solutions aux faiblesses persistantes en matière de fiscalité, de liberté financière, d’efficacité judiciaire, d’intégrité gouvernementale, etc.
Presqu’à l’unanimité, centres de recherches, économistes et chefs d’entreprises n’ont qu’un seul constat : la liberté économique en Tunisie est réellement inexistante face à un « capitalisme de copinage » qui écrase tout effort de croissance.
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