Les prix du pétrole ont augmenté aujourd’hui, samedi, de plus de 5 % à la liquidation, dans un contexte d’incertitude quant aux futures hausses des taux d’intérêt américains.
Ainsi que l’entrée en vigueur imminente d’une interdiction de l’Union européenne sur le pétrole russe, tandis que les investisseurs attendent les perspectives d’un assouplissement des restrictions chinoises pour lutter contre le Covid-19.
Les contrats à terme sur le brut Brent ont augmenté de 3,99 $, à 98,57 $ le baril, au moment du règlement. Le brut a enregistré un gain hebdomadaire de 2,9 %.
Les contrats à terme sur le pétrole brut West Texas Intermediate ont également augmenté de 2,96 dollars, soit 5 %, pour atteindre 92,61 dollars le baril. Son gain au cours de la semaine a été de 4,7 %.
On s’attend également à ce que l’offre diminue avec le début de l’embargo européen attendu sur le pétrole russe et la baisse des stocks de brut américains.
“La légère baisse du dollar et l’interdiction prochaine des ventes de pétrole russe sont sans aucun doute des facteurs favorables”, a déclaré Tamas Varga, analyste chez BVM Oil Associates. L’accent étant mis non plus sur la stagnation mais sur les problèmes d’approvisionnement.”
“Mais le principal catalyseur est l’information selon laquelle la Chine pourrait assouplir les restrictions de la politique du zéro-covid, a-t-il ajouté. Ce qui sera un stimulant pour son économie et la demande de pétrole.”
L’interdiction par l’Union européenne des importations de brut russe doit prendre effet à partir du 5 décembre.
La Chine s’en tient à sa stricte politique anti-Covid après que les infections ont atteint jeudi dernier leur plus haut niveau depuis août.
L’Arabie saoudite a également abaissé le prix de vente officiel du brut Arab Light à l’Asie en décembre, à une prime de 5,45 dollars le baril par rapport à la moyenne des bruts de Dubaï et d’Oman.