Rabat – Le Roi Mohammed VI a présidé aujourd’hui à Fès le premier conseil ministériel marocain post-PJD consacré à l’examen du projet de loi de finances 2022, indique le cabinet royal dans un communiqué.
Au cours de la réunion, le Roi Mohammed VI a assisté à une présentation du projet de loi par la ministre de l’Economie Nadia Fettah Alaoui.
Le projet de loi donne la priorité à la mise en œuvre du nouveau modèle de développement, qui nécessite la mobilisation des acteurs privés et publics.
Parmi les autres axes importants mentionnés dans le projet de loi figure la consolidation des bases de la relance de l’économie nationale afin de permettre aux différents secteurs de retrouver leur dynamisme et d’améliorer leur capacité à préserver et à créer des emplois, a indiqué Mme Alaoui.
La nécessité de renforcer les mécanismes d’inclusion et de mettre en œuvre de manière efficiente la généralisation de la protection sociale, en tant que projet prioritaire, revêt une importance particulière.
“L’année 2022 marquera le lancement de la deuxième phase” de la généralisation du projet de protection sociale, qui vise à bénéficier aux personnes vulerance et défavorisées bénéficiant actuellement du Régime d’assistance médicale du Maroc (RAMED), a soutenu le ministre Alaoui.
Cet axe porte également sur la généralisation progressive des allocations familiales à travers la mise en œuvre du Registre social unifié.
“Une attention particulière sera accordée à l’intégration sociale des personnes handicapées, outre l’inscription de la promotion de l’égalité entre les sexes dans les différents domaines économiques et sociaux parmi les priorités de l’action gouvernementale”, a précisé M. Alaoui.
Quant au troisième axe, il souligne l’importance d’accélérer la généralisation de l’enseignement préscolaire pour renforcer les “connaissances de base” des enfants dans les écoles primaires.
Le projet de loi donnera également la priorité à la réforme du secteur public en renforçant les mécanismes de gouvernance par l’accélération de la mise en œuvre du projet de “régionalisation avancée”.
Autre projet dans la phase de l’administration publique, l’accélération de la réforme de l’administration à travers l’activation de la charte des services publics et la simplification des procédures administratives.
La généralisation de l’administration numérique figure également parmi les priorités du Maroc, ajoute le communiqué du cabinet royal.