Le PDG de la société italienne Eni, Claudio Descalzi, a déclaré que l'”accord technico-économique” avec la National Oil Corporation (NOC) libyenne visait à développer de très grands potentiels gaziers en Libye, qui, une fois pleinement opérationnels, fourniraient plus de 160000 barils d’équivalent pétrole par jour, et pourraient être en mesure de couvrir la plupart des demandes d’électricité de la Libye, et fournir au moins un tiers de la capacité des besoins énergétiques italiens à l’exportation, selon l’agence de presse italienne NOVA.
Descalzi a expliqué que le projet de 8 milliards de dollars ne développerait pas seulement les ressources pétrolières libyennes, mais aussi les ressources professionnelles et les entreprises libyennes, en plus des entreprises italiennes qui pourraient venir travailler en Libye pour Eni et NOC.
“Ce développement conduit à d’autres développements énergétiques majeurs dans les parties offshore et onshore de la Libye, avec le potentiel de doubler la production de gaz existante”, a-t-il souligné, précisant qu’ils ne se contenteraient pas de développer le gaz, mais qu’ils captureraient également le dioxyde de carbone produit par ces produits et développeraient l’énergie solaire. Il a ajouté que les futurs projets d’exportation de gaz mais aussi d’électricité vers l’Italie se feront via le gazoduc Green Stream.