Dans une communication adressée à Bank Al-Maghrib, à l’Autorité marocaine du marché des capitaux et à l’Office des changes, il est indiqué que “malgré les mises en garde précédentes concernant les risques liés à l’utilisation des monnaies virtuelles telles que le Bitcoin, il a été constaté que certaines personnes physiques et morales continuent à recourir à ce type d’opération.”
La communication poursuit : “Cependant, elle est liée à une activité non réglementée qui se caractérise par un grand type de fluctuation, ce qui entraîne l’absence de toute protection pour le consommateur, d’autant plus que ce système se caractérise par son attrait et sa facilité d’utilisation.”
Il est également lié, poursuit la source, à une procédure qui peut être utilisée à des fins illégales, notamment le blanchiment d’argent ou le financement d’activités criminelles.
Les autorités financières invitent les personnes concernées à se conformer pleinement aux lois en vigueur dans ce domaine, étant donné que Bank Al-Maghrib et l’Autorité marocaine du marché des capitaux, en tant que deux institutions de régulation, ainsi que l’Office des changes, interdisent l’utilisation de tels procédés, afin de protéger le citoyen contre toute déviation du système légal ou contre des pertes financières.