Rabat – Le Maroc a dépassé les Etats-Unis pour devenir le troisième exportateur mondial de framboises, selon les nouvelles données d’EastFruit, un média agricole.
Les exportations marocaines de framboises ont plus que doublé au cours des cinq dernières campagnes agricoles, précise le site. Les exportateurs du pays ont vendu environ 35 000 tonnes de leurs produits au cours des huit premiers mois de la campagne 2022/2023.
“Malgré une légère baisse des exportations en février 2023, le pays a encore toutes les chances d’établir un nouveau record d’exportations de framboises fraîches sur l’ensemble de la campagne agricole 2022/3”, a ajouté le site spécialisé dans l’agriculture.
L’année dernière, le Maroc a exporté 56000 tonnes de framboises fraîches contre 50000 tonnes pour les États-Unis.
“Seuls deux pays ont réussi à expédier plus de framboises fraîches que le Maroc”, ajoutent les données.
L’Espagne arrive en tête des exportations de framboises avec 72000 tonnes, suivie par le Mexique avec 112000 tonnes.
Au cours de la saison 2021-2022, le Maroc a exporté plus de 50000 tonnes de framboises fraîches.
Outre les framboises, les myrtilles ont également constitué une part importante des exportations marocaines, atteignant 52 000 tonnes au cours de la saison 2021-2022.
L’année dernière, selon les mêmes données, le Maroc s’est positionné comme le quatrième plus grand exportateur de myrtilles au monde.
L’intensification des exportations marocaines a suscité des critiques et des frustrations de la part des clients locaux et des observateurs qui se sont inquiétés des problèmes d’eau et de la crise des prix intérieurs dans le pays.
Outre les framboises et les myrtilles, le Maroc a exporté de manière intensive d’autres produits comme les tomates.
De nouvelles données montrent que le Maroc est devenu le troisième exportateur mondial de tomates, dépassant l’Iran et l’Espagne.
Ces exportations ont une incidence directe sur le marché national marocain, qui a connu une flambée des prix.
Cette situation a suscité la colère des citoyens, qui ont demandé au gouvernement d’arrêter les exportations pour répondre à la demande locale.