Le montant total des prélèvements au titre du projet de loi de finances 2022, approuvé lundi par le gouvernement d’Aziz Akhannouch, est de l’ordre de 519 milliards de dirhams, contre 476 milliards de dirhams en 2021, soit une augmentation de 9,07%.
Ce montant comprend 357 milliards de dirhams pour le budget général de l’Etat, 2,1 milliards de dirhams pour les services publics indépendants, 98 milliards de dirhams pour les comptes privés du Trésor et 61 milliards de dirhams pour la consommation de la dette publique.
Quant au montant total des ressources, il est estimé, selon le texte du projet de loi de finances 2022, à environ 460 milliards de dirhams, contre 432 milliards de dirhams en 2021, soit une augmentation de 6,61%.
Les ressources sont réparties comme suit : 254 milliards de dirhams pour le budget de l’État, 2,1 milliards de dirhams pour les services publics gérés de manière indépendante, 98 milliards de dirhams pour les comptes privés, et 105 milliards de dirhams proviendront du revenu des emprunts à moyen et long terme.
Il ressort de ces données que les besoins de financement restants pour le projet de loi de finances 2022 s’élèveront à environ 58 milliards de dirhams, contre 43 milliards de dirhams en 2021, soit une augmentation de 33,37 %.
Les dépenses des employés publics pour l’année prochaine coûteront environ 147 milliards de dirhams, contre 139 milliards de dirhams en 2021, ce qui représente une augmentation de 5,49 %.
Il convient de noter que le projet de loi de finances pour l’année 2022 mise sur une croissance de 3,2 %, un déficit budgétaire de 5,9 % du produit intérieur brut, ainsi que sur la création de 250 000 emplois directs en deux ans.
Le projet vise à stimuler l’emploi, notamment chez les jeunes, puisque plus de 250 000 emplois seront créés au cours des deux prochaines années, à partir de 2022, avec un budget de 2,25 milliards de dirhams, et 9 milliards de dirhams seront alloués aux secteurs de l’éducation et de la santé.