L’analyste économique Dr. Abdel Rahman Hadif a confirmé que l’Algérie cherche à reconstruire un système économique fort et nouveau.
Lors de son passage à l’émission “Morning Guest” de la première chaîne de radio, lundi, Hadif a expliqué que l’Algérie s’est engagée, il y a deux ans, dans un projet de transformation économique globale, des réformes structurelles dans le corps de l’économie, et d’autres réformes financières, indiquant que la priorité est donnée aux secteurs qui ont un impact direct sur la vie du citoyen.
Hadif a salué les décisions du Président de la République lors du dernier Conseil des Ministres, en soulignant que l’Etat poursuivra la réhabilitation générale et sortira des effets de l’étape précédente, dont les résultats ont été désastreux et dont les conséquences ont été très dangereuses pour le pays.
L’orateur a souligné que le contexte existant en Algérie ne lui est pas propre et est le résultat des déséquilibres existant dans le système économique mondial, car le monde subit encore les répercussions des crises qu’il a connues, telles que Corona et la crise de la Russie et de l’Ukraine, qui ont grandement affecté les chaînes d’approvisionnement, la production et l’inflation, un phénomène devenu structurellement inefficace. circonstanciel, ce qui a conduit à la hausse des prix.
En ce qui concerne le renforcement de la gouvernance dans les secteurs, Guest Al-Sabah a souligné la nécessité de changer la méthodologie dans le travail fonctionnel quotidien au niveau des agences gouvernementales en développant une plate-forme numérique pour contrôler et compter toutes les décisions et les mettre en œuvre de manière scientifique.
L’expert économique estime qu’il est devenu nécessaire d’établir des mécanismes et de développer des mécanismes qui permettent d’atteindre des objectifs, notamment ceux liés au commerce extérieur et à la promotion des exportations. Par conséquent, il est important de corriger certaines lacunes qui ont été enregistrées au cours des dernières années, et parmi ces lacunes, il y a le retard enregistré dans le système financier, qui est censé aujourd’hui, fonctionner avec des normes et des fondements très avancés, et donc la tendance est venue vers l’amélioration et la modernisation de ce système.
En ce qui concerne la décision du Président de la République relative au recensement, au suivi et à l’évaluation de toutes les décisions prises au niveau des Conseils des ministres, et à l’établissement d’une liste de celles qui n’ont pas été mises en œuvre, M. Hadaf a indiqué que le règlement intérieur des intérêts de la Présidence de la République a été récemment reformulé, ce qui permet le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre des décisions prises au niveau du Conseil des ministres et donnera une nouvelle méthodologie dans le travail.