Rabat – En raison des conditions climatiques défavorables au début de la campagne agricole de cette année, la production céréalière totale du Maroc devrait atteindre une moyenne de 3,3 millions de tonnes, soit une baisse de 68,4% en glissement annuel.
La production de blé du pays devrait atteindre une moyenne de 2,5 millions de tonnes à la fin de 2022, en baisse par rapport aux 7,5 millions de tonnes enregistrées l’année dernière, et en dessous de la moyenne quinquennale de 5,7 millions de tonnes, selon les données récentes de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
La production céréalière globale du Maroc a pris du plomb dans l’aile d’une année sur l’autre, passant de 10,5 millions de tonnes en 2021 à 3,3 millions de tonnes en 2022, en dessous de la moyenne quinquennale de 7,9%, indique la FAO.
Comme dans d’autres pays d’Afrique du Nord, la culture céréalière au Maroc dépend principalement des précipitations, ce qui la rend particulièrement vulnérable aux intempéries, explique le rapport de la FAO.
Cette année, le volume cumulé des précipitations entre novembre 2021 et février 2022 a été environ deux fois inférieur à la moyenne dans le royaume d’Afrique du Nord, ce qui a entraîné des conditions de sécheresse généralisée.
Bien que le pays ait connu des précipitations abondantes en mars et avril, il était trop tard pour sauver ou améliorer la croissance des cultures, car les cultures céréalières avaient déjà atteint le stade de remplissage des grains.
La sécheresse prolongée a fait chuter la production de blé du Maroc de plus de 55 % par rapport à la moyenne quinquennale et de plus de 65 % par rapport à la production positive de 2021, note le rapport.