Pour booster la filière automobile marocaine, Stellantis et le Maroc renforcent leurs engagements en signant un nouvel amendement. Stellantis s’engage notamment à développer le tissu fournisseur local avec une croissance du volume d’achats de 2,5 milliards d’euros en 2023. Les détails.
Nouveau tournant», «étape stratégique»… Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Economie verte et Numérique glorifie la signature d’un nouvel amendement entre le Maroc et Stellantis, amendement qui a pour objectif de renforcer leurs engagements dans le développement de la filière industrielle automobile dans le Royaume, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 6 septembre. Ce partenariat entre le Maroc et Stellantis a débuté en juin 2015.
Pour le ministre de tutelle, «ce nouvel accord s’inscrit en droite ligne de nos objectifs visant à faire du Maroc la base de production automobile la plus compétitive au monde et à développer l’intégration locale profonde et la mobilité durable», ajoutant que «l’avenir du secteur s’annonce prometteur et riche en perspectives».
Les nouveaux engagements de Stellantis? Le développement du tissu fournisseur local avec une croissance du volume d’achats au Maroc de 2,5 milliards d’euros en 2023 et une ambition à 3 milliards d’euros en 2025, ainsi que la création de près de 3.000 postes d’ingénieurs et techniciens supérieurs en 2022. Le journal indique également qu’il est question de développer l’intégration locale avec une compétitivité accrue du sourcing en partenariat avec le Maroc, qui soutiendra les efforts d’investissements et assurera la fourniture d’une énergie décarbonée compétitive.
Au même moment que la signature de ce nouvel amendement, une autre annonce a été dévoilée par le Groupe Stellantis: la production de l’Opel Rocks-e, un nouveau véhicule électrique répondant à l’évolution des besoins de mobilité, dans son usine de Kénitra au Maroc, aux côtés de la Citroën AMI.