Une organisation anti-israélienne globale a déclaré qu’elle organiserait un événement international pour honorer les athlètes opposés à la normalisation avec Israël à la fin du mois de janvier, alors que Tel Aviv poursuit son “lavage sportif” de ses violations flagrantes des droits de l’homme et de ses crimes horribles contre les Palestiniens en utilisant sa présence dans les événements sportifs et culturels internationaux.
La Campagne mondiale pour le retour en Palestine (GCRP) a déclaré dans une annonce publiée sur ses comptes officiels Facebook et Twitter qu’elle organisera le Forum international pour honorer les athlètes opposés à la normalisation dans la capitale libanaise, Beyrouth, du 31 janvier au 2 février.
Le GCRP, qui regroupe les associations de la société civile qui soutiennent la cause palestinienne, tant dans les pays arabes que dans le monde, a ajouté que l’événement de trois jours se tiendra “en reconnaissance du travail héroïque des athlètes anti-normalisation, avec la participation de personnalités internationales.”
Selon l’annonce, le forum international honorera les héros sportifs qui “se sont retirés de divers tournois sportifs internationaux en refusant de se normaliser avec l’entité usurpatrice ou d’affronter les joueurs sionistes.”
Le GCRP, qui a des représentants et des partenaires dans plus de 45 pays à travers le monde pour organiser des événements et des mouvements pour défendre la cause palestinienne et notamment le droit au retour, a ajouté dans son annonce que ces champions sportifs recevront le prix “Jérusalem d’or”. Médaille. ”
Bahreïn et les Émirats arabes unis ont signé des accords de normalisation avec Israël sous l’égide des États-Unis lors d’un événement à Washington en septembre 2020. Le Soudan et le Maroc leur ont emboîté le pas plus tard dans l’année. Les Palestiniens ont dénoncé ces accords comme un “coup de poignard dans le dos” des régimes arabes.
La Tunisie affirme qu’elle n’a pas l’intention de normaliser ses relations avec Israël et que sa position sur la question palestinienne et les droits légitimes des Palestiniens ne sera pas affectée par les changements sur la scène internationale.
Fin 2020, la Tunisie a réaffirmé que sa position sur la Palestine n’a pas changé et qu’elle ne cherchera pas à normaliser ses relations avec Tel Aviv. Le pays avait alors déclaré que les Tunisiens sont solidaires du peuple palestinien et soutiennent fermement ses droits reconnus par de nombreuses résolutions de l’ONU et divers organismes internationaux, notamment le Conseil de sécurité et l’Assemblée générale des Nations unies.
Environ 200 religieux en Mauritanie ont annoncé une interdiction religieuse de normaliser les relations avec le régime israélien.
En février 2021, environ 200 clercs et universitaires mauritaniens ont annoncé que la normalisation des relations diplomatiques avec Israël était interdite par la religion, soulignant que l’établissement de relations avec le régime d’occupation n’était en aucun cas autorisé. En mai, l’Assemblée nationale koweïtienne a approuvé à l’unanimité une loi interdisant toute transaction ou normalisation des relations avec Tel Aviv. Et en juin, le Qatar a déclaré qu’il ne normaliserait pas ses relations avec Israël tant que le régime ne mettrait pas fin à son occupation des terres palestiniennes et que le conflit israélo-palestinien, vieux de plusieurs décennies, ne serait pas résolu.
Le ministère des affaires étrangères du Qatar déclare qu’il est peu probable qu’il normalise ses relations avec Israël si le conflit avec les Palestiniens n’est pas résolu.
En septembre, le groupe national islamique Al-Wefaq, principal groupe d’opposition au Bahreïn, a dénoncé la normalisation des relations avec Israël par Manama comme un “crime”, soulignant que les politiques du régime des Al Khalifa ne sont pas conformes à la volonté du peuple bahreïni.
L’Union internationale des savants musulmans affirme que la normalisation des relations avec le régime d’occupation israélien est strictement interdite par la religion.
En novembre, l’Union internationale des savants musulmans, une organisation d’érudits islamiques, a déclaré que toute normalisation des relations avec Israël était religieusement interdite et que la démarche de certains gouvernements arabes en faveur de la paix avec le régime d’occupation équivalait à une “trahison” des droits du peuple palestinien.
Par ailleurs, des athlètes de pays musulmans ont refusé à plusieurs reprises d’affronter des adversaires israéliens lors de grandes compétitions internationales pour protester contre les atrocités israéliennes, l’occupation des terres palestiniennes et la normalisation avec Tel Aviv.
Le judoka algérien Fathi Norine se retire des Jeux olympiques de Tokyo pour éviter la possibilité d’affronter un concurrent israélien.
L’ensemble de Jérusalem est revendiqué par Israël, mais le secteur oriental de la ville est considéré par la communauté internationale comme un territoire occupé et les Palestiniens le considèrent comme la capitale de leur futur État.