L’Office National de l’Assainissement soumet un appel d’offres international pour l’étude, la réalisation des travaux et la mise en service d’une station d’épuration des eaux usées dans la commune de Khalidiya, dans la wilaya de Ben Arous, en Tunisie, devant les entreprises intéressées jusqu’au 12 avril 2022 pour présenter leurs offres.
Le gouvernement tunisien souhaite améliorer les services d’assainissement dans le pays. L’Office national d’évaluation (ONAS), qui gère ce secteur, met en œuvre le projet de construction d’une station d’épuration à Khalidiya, qui fait actuellement l’objet d’un appel d’offres international. L’ONAS souhaite faire appel à une entreprise qui sera chargée de l’étude de faisabilité, de la construction et de l’exploitation de la station dans le gouvernorat de Ben Arous, au nord-ouest de la Tunisie.
La station de Khaldiya pourra traiter une moyenne de 72 810 mètres cubes d’effluents par mois, soit 2 427 mètres cubes par jour. Les eaux usées traitées seront restituées à la nature, ce qui réduira la pollution et la propagation des maladies d’origine hydrique. L’entreprise sélectionnée construira également un système de transport des eaux usées traitées.
Financement de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement et de la Banque africaine de développement
Les entreprises intéressées par l’appel d’offres ont jusqu’au 12 avril 2022 pour postuler. L’appel à manifestation d’intérêt fait suite à l’avis de marché public relatif au projet, publié le 4 février 2022 par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).
L’ONAS a l’intention d’utiliser une partie des prêts accordés par la Banque européenne et la Banque africaine de développement (BAD), qui ont été émis dans le cadre de la première phase du Programme d’assainissement des petites villes de moins de 10 000 habitants (PAPC-I) pour financer la construction de la future station d’épuration saine de Khalidiya.
Le programme vise à améliorer les services d’assainissement dans 33 municipalités de moins de 10 000 habitants, réparties sur 19 gouvernorats tunisiens, par l’installation de 800 kilomètres linéaires de réseaux de dérivation primaires et secondaires, la construction de 24 stations d’épuration dédiées et la construction de 30 stations de pompage.