Ce à quoi nous assistons en 2023 n’est pas nouveau, puisque l’interdiction du drapeau a été mise en œuvre pour la première fois en 1967, juste après la guerre des Six-Jours en Cisjordanie et à Gaza occupées.
Il n’y a rien de plus dégoûtant que les tentatives de profanation, de diabolisation et de destruction de symboles de justice qui sont si précieux pour certains peuples et des millions de personnes dans le monde. Pour ceux qui s’opposent à l’oppression, à l’agression, à la subjugation, à l’apartheid et au colonialisme de peuplement, le drapeau palestinien est une représentation symbolique de la liberté et du droit légitime de la population occupée à se libérer des chaînes du sionisme. La popularité du symbolisme palestinien est inégalée et se reflète dans les sentiments de millions de musulmans et de militants des droits de l’homme dans le monde.
Cependant, en 2023, le démagogue néo-conservateur, fasciste et sioniste Itamar Ben-Gvir, qui vénère le terroriste Baruch Goldstein, annonce que le drapeau sera interdit dans tout “Israël”. Ceci intervient après une série de mesures punitives prises par le gouvernement sioniste depuis son arrivée au pouvoir en décembre 2022, et constitue une poussée systématique pour effacer l’identité palestinienne par la force.Le gouvernement Netanyahu, qui a choisi un agitateur d’extrême droite pour devenir ministre de la sécurité nationale, est tout simplement obsédé par l’assimilation de la résistance légitime et de la justice à la terreur et au défi. La vérité est qu’en dépit d’un éloge sans précédent du drapeau palestinien, de son identité et de ce qu’il représente, Ben Gvir l’équilibre sans complexe avec une représentation du terrorisme qui, par définition, déprécie les sacrifices historiques consentis par les Palestiniens pour revendiquer leur propre droit juste.
Il ne fait guère de doute que l’approche dure et intransigeante de Ben Gvir à l’égard des Palestiniens est ancrée dans le sionisme toxique qui constitue le fondement de son parti, le Pouvoir juif, aujourd’hui partie intégrante du gouvernement d’extrême droite de Netanyahou. Grâce à son soutien politique en 2023, Ben Gvir a obtenu une licence pour pratiquer le terrorisme de fond en étant un “kahani” avoué.Le kahanisme est une idéologie issue de l’ancien parti Kach, qui a été désigné comme une organisation terroriste étrangère par le département d’État américain en 2004 et dont l’approche est anti-arabe et anti-musulmane. De plus, le parti d’extrême droite Otzma Yehudit a remporté six sièges lors des élections israéliennes de 2022, permettant au terrorisme en tant qu’arme de s’institutionnaliser et de se normaliser davantage. L’année 2022, par exemple, a vu l’allocation de 180 millions de nouveaux shekels israéliens aux forces d’occupation israéliennes, soit l’équivalent de 52 256 340 dollars américains, malgré son rôle effroyable dans l’arrestation de mineurs palestiniens qui croupissent toujours dans les prisons israéliennes en raison d’ordonnances administratives. Ceci constitue une érosion systématique de l’identité ethnique, religieuse et culturelle.
En 2023, Netanyahu a déclaré que la présence du drapeau palestinien sur les terres occupées par Israël constitue une “incitation colossale”, alors que le gouvernement Netanyahu incite les Israéliens à se rebeller contre son propre manque de légitimité et de caractère. Les ordres d’interdiction d’Alam Ben Gvir, par exemple, sont intervenus après des manifestations de masse en “Israël” contre les projets gouvernementaux d’expansion des colonies en Cisjordanie occupée et la tentative du ministre de la “Justice” Yariv Levin de réformer le système judiciaire déjà disgracié.Face à cette agitation interne, le gouvernement a eu recours à de modestes tactiques de diversion en ciblant la résistance palestinienne molle. Au début de son mandat, le gouvernement a également révoqué le permis de voyage du ministre palestinien des affaires étrangères, Riyad al-Maliki, et a retenu 39 millions de dollars de recettes de l’Autorité palestinienne. Ces décisions s’inscrivent dans le cadre des tentatives de punir les Palestiniens pour avoir communiqué avec la Cour internationale de justice afin de présenter des avis juridiques sur l’occupation israélienne, ce qui est illégal au regard du droit international.
Avec la décision d’interdire le drapeau en janvier 2023, ce gouvernement d’extrême droite étouffe désormais toute once de résistance à l’injustice que le peuple palestinien utilise pour s’extraire du projet séculaire d’écade coloniale. Dès lors, l’interdiction des drapeaux constitue un acte d’apartheid. Il ne fait aucun doute que les politiques de l’entité sioniste sont des politiques d'”effacement” car les démarches de Ben Juffair menacent la vision palestinienne dans la conscience internationale.
Avec la décision d’interdire le drapeau en janvier 2023, ce gouvernement d’extrême droite étouffe désormais toute once de résistance à l’injustice que le peuple palestinien utilise pour s’extraire du projet séculaire d’écade coloniale. Dès lors, l’interdiction des drapeaux constitue un acte d’apartheid. Il ne fait aucun doute que les politiques de l’entité sioniste sont des politiques d'”effacement” car les démarches de Ben Juffair menacent la vision palestinienne dans la conscience internationale.Selon le Dr Linda Tabar de l’Université du Sussex, les actions d’Israël privent essentiellement les Palestiniens du droit de vivre par suffocation. Son analyse soutient la normalisation des parties en 2023. Il convient de noter que Ben Gvir, avant 2020, était une figure inconnue de la politique israélienne en raison de son soutien au terrorisme, de la glorification de la race juive et de l’hostilité dirigée contre les Arabes . et les musulmans. Son accession au pouvoir est également ancrée dans les attaques des forces coloniales contre la population palestinienne de Sheikh Jarrah en 2021. Pour lui, son accession au poste de ministre de la police en 2023 implique une nouvelle strangulation du peuple palestinien, y compris la levée des drapeaux des territoires occupés.
Il ne fait donc aucun doute que la suppression du symbolisme palestinien est une procédure systématique visant à effacer l’identité palestinienne. C’est, tout simplement, l’Apartheid 2.0. en 2023.
Les opinions exprimées dans cet article ne reflètent pas nécessairement l’opinion du site web Arab Maghreb News, mais plutôt l’opinion de son auteur exclusivement.