Mouhamed Fouad, un médecin libyen résidant en Italie, a commenté les événements en Tunisie et les décisions du président Kaïs Saïed, hier soir, de geler le parlement et de changer de gouvernement, faisant allusion aux drones turcs Bayraktar et à leur capacité à y régler le problème.
Fouad a écrit lundi sur son compte Facebook : « Les leçons de ce qui se passe, que ce soit en Libye ou en Tunisie : d’abord. Il n’y a pas de juste milieu entre les systèmes et nous. Deuxièmement, la politique de concessions a des résultats catastrophiques, et troisièmement, sans Bayraktar, il n’y a pas de liberté », a-t-il déclaré.
Plus tôt dans la journée, le porte-parole de la présidence turque Ibrahim Kalin a dénoncé ce qu’il a appelé “la suspension du processus démocratique en Tunisie”, selon lui.
Cela est venu dans un tweet via Twitter, lundi, commentant l’annonce du président tunisien Kaïs Saïed de geler les pouvoirs du Parlement et de relever le Premier ministre Hisham Mashishi de ses fonctions.
“Nous refusons de suspendre le processus démocratique et ignorons la volonté démocratique du peuple de la Tunisie amie et fraternelle”, a ajouté Kalin, dans des déclarations rapportées par l’agence de presse turque “Anadolu”.
Et il a ajouté : « Nous condamnons les tentatives qui manquent de légitimité constitutionnelle et de soutien populaire, et nous sommes convaincus que la démocratie tunisienne sortira plus forte de cette voie », comme il l’a dit (…)