La procureure de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, présente le rapport de son 21e bureau sur l’affaire libyenne, lors de la session du Conseil de sécurité de l’ONU, qui se tient aujourd’hui, lundi, à laquelle la Libye participe. Pour entendre le briefing du responsable international, selon le représentant permanent de la Libye au Conseil de sécurité, Taher Al-Sunni.
Un briefing attendu par des militants des droits de l’homme en Libye, qui a été témoin de multiples conflits, et dans lequel le dossier des fosses communes a émergé à Tarhuna, dans lequel des dizaines de civils innocents ont été tués, en plus des allégations de violations commises par les parties au conflit, au cours des conflits dont la Libye a été témoin dans l’est et l’ouest du pays.
Tant que le dossier des droits de l’homme est en Libye; L’attention des organisations locales et internationales et peut-être les dernières déclarations qui ont touché ce dossier ont été faites par le ministre de la Justice du gouvernement, Halima Al-Bussifi, qui a promis de mettre fin aux prisons irrégulières en dehors du champ d’application de la loi et confirmant l’existence de lieux de détention en dehors de l’autorité du gouvernement.
Elle a provoqué les assassinats de militants et de défenseurs des droits humains en Libye, qui ont tous été enregistrés contre un inconnu. Ce sont également les organisations locales et internationales de défense des droits de l’homme qui ont exigé la poursuite des auteurs et la divulgation de ceux qui y sont impliqués, mais ces demandes n’ont pas été écoutées. Aujourd’hui, près de dix ans après l’assassinat du lieutenant général Abdel Fattah Younes, Les gouvernements successifs du pays, ni ses ministres de la Justice ou de l’Intérieur, n’ont pas réussi à arrêter ceux qui sont derrière eux, en plus de Salwa Bugaighis, Abd al-Salam al-Mismari, Fariha al-Barakawi, Hanan al-Barasi, le parlementaire Siham Sergewa et d’autres victimes d’une guerre dont ni les civils ni le personnel militaire n’ont été épargnés.