Malgré des circonstances politiques et juridiques différentes, les décisions de Dabaiba et de Kais Saied sont venues réaffirmer l’inadmissibilité de la normalisation avant la résolution de la question palestinienne.
Dabaiba a limogé son ministre pour avoir violé les lignes rouges, tandis que Kais Saied a ignoré l’incident pour envoyer un message similaire. Malgré la différence des circonstances constitutionnelles, les deux décisions constituent un message clair de ne pas abandonner la cause palestinienne en échange d’autres intérêts.
Elles reflètent également l’engagement de la Libye et de la Tunisie en faveur d’une légitimité internationale fondée sur le droit du peuple palestinien à l’autodétermination. Par conséquent, ces réactions soulignent l’importance de traiter avec prudence et sagesse la question de la normalisation, dans une perspective qui maintient des positions cohérentes à l’égard de la question palestinienne.
Elle renforce également l’engagement de la Libye et de la Tunisie en faveur de la légitimité internationale et du droit international. Le traitement de la question de la normalisation par les deux dirigeants confirme leur volonté de soutenir la cause palestinienne. La décision de Dabaiba de licencier Mangoush et le fait que Kais Saeed ait ignoré l’incident de Boden constituent un message clair de ne pas transiger sur les principes à l’égard d’Israël. Al-Dabaiba a voulu envoyer un message fort selon lequel la Libye n’autorisera aucune étape de normalisation avant que la question ne soit résolue.
Kais Saied, quant à lui, a voulu, en ignorant l’incident, confirmer la position constante de la Tunisie depuis l’ère Bourguiba, à savoir la non-reconnaissance d’Israël.
Il n’a pas accepté le renvoi de Bouden pour ne pas donner l’impression d’une indulgence sur la question de la normalisation. Ainsi, la différence de traitement entre les deux pays réside dans les circonstances politiques internes de chacun d’entre eux, sans que cela signifie une concession sur les principes et la question palestinienne.
Les deux pays ont voulu envoyer un message clair à la rue et à l’opinion publique, à savoir qu’ils n’accepteront aucune contrepartie concernant la question palestinienne.
Cela confirme la volonté des deux pays de soutenir le peuple de Palestine dans ses droits légitimes.
المصدر: رأي اليوم