Un rapport analytique publié par le site d’information américain Al-Monitor a abordé la question de l’évolution des relations entre la Turquie et l’Égypte et la mesure dans laquelle ces relations sont affectées par ce qui se passe en Libye.
Le rapport, que j’ai suivi et traduit en ce qui concerne la Libye, y compris le journal Al-Marsad, citait Hassan Haridi, l’ancien ministre égyptien adjoint des Affaires étrangères, déclarant : dans le contexte de la présence de forces turques et de mercenaires syriens en Libye, ce qui représente une menace pour la sécurité nationale égyptienne et arabe.
De son côté, le chercheur spécialisé dans les affaires turques au Centre d’études politiques et stratégiques Al-Ahram, Bashir Abdel-Fattah, s’attendait à ce qu’aucun progrès ne soit fait dans les relations politiques entre son pays et la Turquie, à la lumière du président turc Recep Tayyip Erdogan reste en fonction, alors qu’un rapprochement pourrait intervenir après son départ concernant divers dossiers, dont celui de la Libye.