Un rapport d’analyse publié par le site d’information égyptien Ahram Weekly fait la lumière sur le dossier de la mise en œuvre de l’expulsion de mercenaires étrangers du territoire libyen.
Le rapport, qui a été suivi et traduit par le journal Al-Marsad, a indiqué que le Comité militaire conjoint des 10 a divisé le dossier en deux parties, dont la première est intensivement concentrée et est représentée par l’expulsion des groupes rebelles à venir du Tchad, du Darfour soudanais et des Touaregs et Toubous transfrontaliers.
Le rapport ajoute qu’ils sont tous actifs dans le sud de la Libye dans la pratique du trafic et de la traite des êtres humains, ce qui les met en concurrence les uns avec les autres et laisse place à l’émergence de l’organisation terroriste « ISIS », ce qui nécessite de trouver des mécanismes pour les expulser du pays sans déstabiliser la sécurité et la stabilité de la région.
Et le rapport indique qu’ils ont fait de la Libye un endroit idéal pour installer des camps de recrutement et d’entraînement pour les terroristes transfrontaliers, notant que de nombreux Libyens confirment l’infiltration de près d’un million de personnes dans leur pays depuis 2011, ce qui a provoqué un changement démographique.
Selon le rapport, ces mercenaires représentant la première section du dossier sont fondamentalement différents de ceux de la deuxième section, qui sont les Syriens soutenus par la Turquie, car les mercenaires des premières sections menacent la sécurité des pays européens avec leurs activités intercontinentales.
Le rapport a suggéré que la présence de mercenaires africains ne serait pas abordée avant les prochaines élections présidentielles et législatives en raison de la complexité de la situation sécuritaire en Libye et des turbulences de la situation au Tchad et au Soudan, ce qui rend difficile la recherche de solutions maintenir la stabilité régionale.