Pas de changement de pouvoir en Algérie, et une participation faible : c’est le résumé de l’élection législative de samedi. Le parti au pouvoir en Algérie, le FLN, est en tête avec 105 sièges sur 407. Sa victoire constitue une surprise car le FLN était considéré comme moribond, en raison de sa compromission avec le président déchu Abdelaziz Bouteflika, poussé à la démission en 2019 par un mouvement de contestation inédit.
La principale formation islamiste du pays, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), qui avait revendiqué la victoire à l’issue du scrutin, arrive troisième avec 64 sièges.