Rabat – Une ONG marocaine s’est exprimée sur les crimes contre les enfants dans les camps de Tindouf en Algérie.
Hefdi Mohammed al-Bashir, président de l’ONG marocaine relativement peu connue “Observatoire du Sahara pour la richesse et les droits de l’homme”, a parlé des crimes graves commis par le Front Polisario contre les jeunes incarcérés.
S’exprimant hier à Casablanca, en marge d’une manifestation festive organisée par le Complexe culturel Moulay Rachid à l’occasion de la Journée nationale de l’enfant, M. al-Bashir a souligné les violations par le groupe séparatiste de tous les accords internationaux relatifs aux droits de l’enfant.
Sous le slogan “Droits de l’enfant, enjeux et défis”, le Conseil national des droits de l’homme du Maroc (CNDH) a organisé cet événement en collaboration avec des organisations de la société civile et en collaboration avec la région de Moulay Rachid.
Les jeunes incarcérés dans les camps de Tindouf sont exposés aux formes les plus odieuses d’abus, notamment la brutalité, l’exploitation et le recrutement forcé, a déclaré M. al-Bachir.
Pour lui, le Front Polisario est désireux de séparer les enfants emprisonnés de leurs parents et de les envoyer à l’étranger afin de les agiter, de leur laver le cerveau et de les retourner contre tous ceux qui s’opposent à l’idéologie séparatiste du Front.
Al-Bachir accuse le groupe séparatiste de recruter de force ces enfants, en violation flagrante de toutes les normes et conventions internationales relatives aux droits de l’enfant. De telles actions seraient particulièrement contraires à la Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant, à la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant et au Statut de la Cour pénale internationale, a-t-il ajouté.
Alors que le Conseil de sécurité des Nations unies condamne fermement le recrutement et l’utilisation d’enfants dans les conflits armés et exige l’arrêt immédiat de ces activités, M. al-Bachir a confirmé que le recrutement d’enfants dans les organisations armées est un crime de guerre.
Il a conclu en déclarant que le groupe séparatiste fait la promotion d’une série de cassettes audio-visuelles qui documentent le processus de recrutement d’enfants et de pression pour qu’ils prennent les armes. Ces actions seraient interdites par le protocole additionnel à la Convention de Genève de 1977 et le protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant de 2000 concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés.