Rabat – L’Alliance Internationale pour la Défense des Droits et Libertés (AIDL) a renouvelé sa condamnation du recrutement et de l’exploitation d’enfants par le Polisario dans les camps de Tindouf en Algérie.
L’AIDL a fait part de ses préoccupations concernant les photos et les vidéos qui sont devenues virales sur les médias sociaux, documentant le déploiement d’enfants soldats par le Front Polisario lors de la visite de l’envoyé personnel de l’ONU Staffan de Mistura dans les camps de Tindouf.
“Il s’agit d’un crime international qui nécessite des poursuites internationales et la surveillance de toutes les personnes impliquées”, a déclaré l’ONG française.
“Tout recrutement d’enfants, leur exploitation et leur implication dans les conflits et les guerres est totalement interdit et criminalisé par le droit international” par plusieurs conversions et traités internationaux, tels que la Charte des Nations unies, la Charte des droits de l’homme et la Convention relative aux droits de l’enfant de 1989, a souligné l’AIDL.
L’ONG a également noté qu’elle enverra des communications officielles sur cette affaire au Secrétaire Général de l’ONU Antonio Guterres, à l’envoyé de l’ONU pour le Sahara Occidental Staffan de Mistura, au Conseil Européen, à la Commission Européenne, et au Parlement Européen pour placer “tous les responsables de cette pratique sous la responsabilité internationale et les poursuivre.”
Lorsque la controverse sur le déploiement d’enfants soldats par le Polisario est apparue lors de la visite de Mistura dans les camps de Tindouf, de nombreux observateurs ont exprimé leur indignation à la vue de soldats au visage de bébé et ont condamné le recrutement provocateur d’enfants par le front séparatiste pour remplir ses rangs.
Certains médias internationaux ont également dénoncé l’exploitation des enfants par le groupe à des fins militaires. Politicamente corretto, un journal italien, a qualifié l’utilisation continue d’enfants soldats par le Polisario de “crime grave contre l’humanité”.
Les Nations unies ont toutefois démenti que De Mistura ait vu ou identifié des enfants portant des uniformes militaires lors de sa visite à Tindouf.
Yassine Belkassem, coordinateur du Réseau des associations de la communauté marocaine en Italie (RACMI), a appelé l’envoyé des Nations unies à agir pour “garantir les droits” des enfants dans les camps de Tindouf.