Les organisations, associations et syndicats signataires de la déclaration commune sur la répression policière des manifestations du 14 janvier s’est tenue, ce mardi 18 janvier 2022, au siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT).
Le chef du Syndicat, Mohamed Yassine Jelassi, a estimé que le traitement sécuritaire « brutal » rappelle ce qui s’est passé le 9 avril 2012 de la part des ligues de protection de la révolution et en janvier 2021 avec la violence policière du gouvernement Mechichi.
Il a estimé que ce qui s’était passé était une décision politique claire d’attaquer les manifestants. Il s’agit, selon ses dires, de la même mentalité de sécurité policière qui régit l’État, ajoutant que « ce qui est plus dangereux c’est que le président de la république a ensuite parlé de la manifestation sans aborder la violence qui a été observée ».
Dans ce contexte, le Syndicat des Journalistes et toutes les organisations présentes ont exigé du Président de la République des excuses publiques pour la violation du droit à la protestation et ont appelé à la libération de tous les détenus.
Jelassi a ajouté que la position de la Tunisie est aujourd’hui menacée, car « la liberté de la presse et d’expression et la liberté de manifester et de protester ne sont pas respectées ».
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