Plusieurs personnalités ont exprimé leur soutien et leur solidarité avec le député et l’ancien ministre Mehdi Ben Gharbia après l’injustice qu’il avait subie. En effet, il a été empêché d’étreindre son fils et n’a pu le voir que derrière la barrière vitrée malgré l’autorisation du juge. D’ailleurs, Mehdi Ben Gharbia avait décidé d’entamer une grève de la faim en guise de protestation contre cette décision de la direction des prisons.
La militante et avocate Bochra Belhaj Hamida a lancé un appel à la ministre de la Femme, l’invitant à intervenir et à faire prévaloir l’intérêt suprême de l’enfant.
L’écrivaine Chaima Aissa a, également, dénoncé ces pratiques, assurant que même durant l’ère Ben Ali, elle avait été autorisée à voir son père en prison à l’époque. Dans ce contexte, elle a vivement condamné ce qu’elle avait qualifié de vengeance aveugle.
Rappelons que Mehdi Ben Gharbia est placé dans une cellule sans accès à la télévision nationale et il est interdit de journaux, ce qui fait qu’il est totalement déconnecté du monde extérieur, contrairement à ce que stipule la charte des Droits de l’Homme.
Sa famille lui a, par ailleurs, envoyé des livres lundi dernier, qu’il n’a toujours pas reçus jusqu’à hier, d’après le témoignage qu’il a fait à une commission de lutte contre la torture.
Mehdi Ben Gharbia est suspecté de blanchiment d’argent. « Une affaire montée de toutes pièces, son dossier est vide », jurent ses avocats.
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