Mohamed Abbou a déclaré aujourd’hui sur les ondes de Shems fm que la mise en oeuvre d’un texte constitutionnel ne peut en aucun cas être qualifié de coup d’Etat.
Il a dans ce sens rappelé que l’article 80 a été le fondement de nombreuses décisions prises sous la présidence de Béji Caid Essebsi.
Toutefois, la suspension des travaux du parlement engendre certaines questions juridiques, notamment en l’absence de la Cour constitutionnelle, a-t-il ajouté, rappelant que le processus de formation de la Cour constitutionnelle a été suspendu à cause de la loi sur la conciliation qu’Ennahdha voulait à tout prix faire passer.
Les gens parlent aujourd’hui de coup d’Etat parce que le Mouvement Ennahdha a fait en sorte de faire paraitre l’activation de l’article 80 de la constitution comme tel afin d’éviter que ses dirigeants impliqués dans des affaires de corruption reçoivent la sanction qu’ils méritent.
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