En pleine crise sanitaire et socioéconomique, le gouvernement est obligé de jouer aux pompiers et de s’attaquer aux sinistres qui embrasent la situation, suivant un ordre de priorités bien serré.
Les priorités du gouvernement pour cette période sont, en effet, aussi urgentes et importantes les unes que les autres et sont, forcément, liées et intriquées. Ce qui a poussé la présidence du gouvernement, dans un souci de donner autant d’importance à tous les dossiers, à charger des équipes de travail distinctes, travaillant chacune sur son dossier.
Les préoccupations actuelles du gouvernement sont concentrées sur trois priorités :
- La gestion de l’épidémie du covid
- Les négociations avec le FMI et ce qui a été baptisé le « combat des 17 milliards ».
- Les réformes à mettre en places en collaboration avec les partenaires sociaux.
Sans oublier la prise en charge sociale des familles en situation précaire, durant le mois de Ramadan.
La présidence du gouvernement a, donc, mis en place trois groupes de travail pour se pencher sur ces trois priorités. Ces groupes de travail sont représentés par les différents départements concernés pour plus d’efficience.
Le premier souci du gouvernement étant de combattre la pandémie avec les moyens de bord, en optimisant l’exploitation des ressources. Puis l’obtention de ces fameux 17 milliards, nécessaires à l’élaboration du plan de relance économique et, enfin, la coopération avec les partenaires sociaux et surtout, l’UGTT, pour aboutir à la mise en place des réformes nécessaires et pouvoir convaincre les bailleurs de fonds, de lâcher du lest.
Enfin une approche réaliste des problèmes et une priorisation qui cadre avec les moyens limités mis à la disposition du gouvernement et qui imposent cette démarche ; Pourvu qu’on laisse à ces équipes le temps d’avancer dans leurs travaux et ne pas trop les déranger avec l’imposition d’avis qui n’ont aucun sens ou des séances d’audition aussi stériles qu’éprouvantes !
tunisienumerique