Le seul scénario au blocage actuel serait « l’organisation d’élections anticipées », une solution « inévitable » selon le député Tahya Tounes Hussein Jenayah.
Sur sa page Facebook, aujourd’hui lundi 5 avril 2021, Hussein Jenayah explique qu’en renvoyant le projet de loi d’amendement de la cour constitutionnelle et en se basant sur les motifs qu’il cite dans sa lettre, Kaïs Saïed signe la fin de la cour constitutionnelle. « Il n’y aura jamais de cour constitutionnelle d’après le chef de l’Etat, tant que la constitution elle-même n’a pas été amendée, au moins dans son article 148. Et la constitution ne peut etre amendée qu’à travers une proposition soumise à la cour constitutionnelle ».
En effet, l’article 148 dispose dans son paragraphe 5 : « La mise en place du Conseil supérieur de la magistrature intervient dans un délai maximum de six mois à compter de la date des élections législatives. Intervient à compter de la même date et dans un délai maximum d’un an, la mise en place de la Cour constitutionnelle ».
Hussein Jenayah explique dans ce sens que la guerre politique s’est déplacée sur un autre champ, il s’agit aujourd’hui soit d’amender la constitution soit de changer de président. « Je le dis haut et fort aujourd’hui, oui à l’amendement de cette constitution truffée de pièges et qui sème la discorde et non à tout ce qui pourrait toucher la souveraineté nationale et sa stabilité ! ».
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