Aujourd’hui, dimanche, Sonatrach a annoncé qu’un dysfonctionnement s’était produit au niveau du gazoduc Medgaz, qui fournit du gaz à l’Espagne.
Sonatrach a également précisé que l’avarie du gazoduc s’est produite du côté espagnol, où la partie espagnole travaille à sa réparation.
Sonatrach avait décidé de revoir les prix du gaz avec tous ses revendeurs. Sonatrach a indiqué qu’il y a une augmentation des volumes de gaz exportés par le gazoduc vers l’Italie par rapport à l’Espagne.
Sonatrach a ajouté : “La destination du gaz algérien exporté n’a pas été transférée vers un autre pays. Et si cela est fait, Sonatrach a le droit de prendre les mesures nécessaires.”
De son côté, le président et directeur général de Sonatrach, Taoufik Hakkar, a confirmé le travail pour accélérer les démarches. Construire un gazoduc transsaharien entre l’Algérie, le Niger et le Nigeria.
“Le projet de gazoduc transsaharien entre l’Algérie, le Niger et le Nigeria ne peut être comparé”, a déclaré Taoufik Hakkar. Avec un autre projet qui traverse plus de 12 pays.”
Tawfiq Hakkar poursuit : “Le projet de gazoduc transsaharien avec 12 pays sera le coût. Le prix du gaz est important, et cela donne la préférence au projet algérien.” Tawfiq Hakkar dispose d’un revenu de 54 milliards de dollars à la fin de 2022.
Auparavant, l’ambassadeur d’Algérie en Italie, Abdelkarim Touahrieh, a confirmé que l’Algérie était prête à couper les livraisons de gaz naturel à l’Espagne si cette dernière ne respectait pas les accords qui les lient.
Dans ce contexte, Touahrieh a expliqué dans une interview accordée à l’agence italienne “Nova” : “Si l’Espagne décide de réexporter le gaz qu’elle achète à l’Algérie vers des pays tiers, l’Algérie peut, à son tour, arrêter les livraisons à Madrid.”
Il a ajouté : “L’Algérie a publié une déclaration officielle dans laquelle elle affirme que si l’Espagne réexporte du gaz vers d’autres pays, l’Algérie ne remplira pas ses obligations, car l’Espagne sera la première à choisir de ne pas les respecter.”