Après le rétablissement des relations diplomatiques entre le Maroc et Cuba, place aux investissements. L’ambassadeur de La Havane à Rabat, Javier Domokos Ruiz, s’est réuni, le mardi 23 mars, avec le président de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc.
A cette occasion, Domokos a expliqué à son interlocuteur marocain les avantages qu’offre la loi 118, entrée en vigueur en juin 2014, aux investisseurs étrangers dans son pays. La législation « prévoit des facilités financières et fiscales afin d’attirer le capital étranger, dans le strict respect des principes socialistes et des projections de la mise à jour du modèle économique cubain »,
Le Maroc et Cuba ont rétabli des relations diplomatiques au niveau des ambassadeurs en avril 2017, après une rupture de 37 ans décrétée unilatéralement le 22 avril 1980 par Rabat en réaction à la reconnaissance en janvier de la même année par le régime de Fidel Castro de la «la République arabe sahraouie démocratique ».
Le 5 mars, Javier Domokos Ruiz a été reçu par Yassir Adil, président de la Chambre du Commerce, d’Industrie et de Services de Casablanca.
En effet Cuba continue de figurer parmi les derniers pays du monde en termes de volume des entrées d’IDE. L’embargo américain, qui ne sera probablement pas levé prochainement, continuera de poser des obstacles juridiques aux entreprises américaines et étrangères. Le gouvernement favorise les investissements qui fournissent des technologies de pointe et contribuent à l’infrastructure. En 2015, Cuba a adopté une nouvelle loi sur l’investissement étranger, introduisant des incitations fiscales pour les investisseurs étrangers. Toutefois, ces derniers ne peuvent recruter directement des employés.
L’investissement étranger à Cuba continue d’être essentiel au développement économique du pays. Le nouveau président de Cuba intensifie ses efforts pour attirer les investissements étrangers. Le besoin d’investissement du pays est urgent, car l’aide du Venezuela en crise a diminué et le tourisme américain a diminué. Une partie de l’attrait de l’investissement à Cuba comprend le potentiel élevé du pays dans le tourisme, la main-d’œuvre qualifiée et peu coûteuse et sa situation géographique