Un rapport de l’American Enterprise Institute a révélé que l’Algérie a pu prévenir la menace terroriste et déjouer les plans de diverses organisations terroristes qui ont tenté de prendre pied dans le pays. Ceci grâce à un travail sécuritaire proactif et au rejet populaire généralisé de l’idéologie extrémiste.
Le rapport, diffusé par la Radio nationale, comprend 22 pages, montrant la propagation des groupes terroristes sur le continent africain. Où il met en évidence une activité qu’il appelle le “salafi-jihadisme”. Il a souligné que malgré le danger imminent de l’expansion du mouvement terroriste dans la région, “les pays africains comme l’Algérie. ont réussi à contenir la menace des groupes terroristes, qui constituent toujours une menace pour leurs voisins.
Le rapport soulignait que l’Algérie avait “fait face à une violence terroriste importante, mais qu’elle avait pu combattre cette menace dans une large mesure.” Le rapport a rappelé le début de la propagation de l’activité terroriste en Algérie, qui a constitué “une grande partie de la menace terroriste en Afrique du Nord et de l’Ouest à travers Al-Qaïda au Maghreb islamique.” Et d’autres organisations qui l’ont précédé, qui se sont formées dans les années 90 du siècle dernier. Et cela a continué jusqu’à la première décennie du vingt-et-unième siècle”.
Il a expliqué ce document, qui est une reconnaissance des résultats obtenus par l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme. “Al-Qaïda au Maghreb islamique a lancé plusieurs attaques terroristes majeures en Algérie dans les années 1990 et au début des années 2000. Mais ces attaques ont diminué au cours des dix dernières années.”
À cet égard, le rapport a transmis les confessions de l’ancien chef de l’organisation, qui a révélé en 2017. Il avait perdu le soutien et les capacités en Algérie. Le rapport a estimé que plusieurs facteurs ont conduit à ce déclin, notamment “l’amélioration des capacités militaires de l’Algérie et le renforcement de la coopération militaire avec les pays de la région.” En termes d’amélioration des conditions sociales d’autre part. Car “la situation sociale instable de l’époque était l’une des raisons de la propagation de la pensée extrémiste.”
L’État islamique n’a pas non plus réussi à établir une présence permanente en Algérie
Le rapport note également que “l’État islamique n’a pas non plus réussi à établir une présence permanente en Algérie. Même s’il semblait prêt à s’implanter dans le pays. Notant que cette organisation n’a pas réussi à gagner un grand nombre d’adeptes. Compte tenu de la prise de conscience qui s’est répandue parmi les Algériens à travers leurs expériences précédentes. Il marque la fin de l’idéologie terroriste islamiste de la jeunesse algérienne.
Il a souligné que “les cellules terroristes et leurs chefs ont été poursuivis dans certains bastions pendant plusieurs années. Mais ils ont fini par s’effondrer sous le poids de la réponse militaire algérienne préventive et sévère, les efforts de sécurité ayant empêché Al-Qaïda au Maghreb islamique et l’État islamique de faire un retour important en Algérie.
Il a souligné que l’Algérie et la Tanzanie “représentent une réussite dans la prévention de la menace terroriste.” Considérant que les deux pays ont obtenu ce grand succès en payant un prix élevé.
Pour rappel, l’American Enterprise Institute est un think tank de recherche en politique publique, fondé en 1943 et dont le siège est à Washington. Il se spécialise dans l’étude de diverses questions géostratégiques et de celles liées à la politique étrangère et à la défense et s’efforce de faire la lumière sur les questions liées aux libertés, à la démocratie et au développement humain.