La Super Ligue, que la Confédération africaine de football (CAF) souhaite créer, vise principalement à hisser le football en Afrique à des niveaux plus compétitifs, a souligné le président de la CAF, Patrice Motsepe, à l’issue de la réunion du Bureau Exécutif de la CAF.
Motsepe a expliqué, lors d’une conférence de presse tenue vendredi via visioconférence au Complexe Mohammed VI de Football à Salé, que “la Super Ligue Africaine vise également à augmenter les ressources financières des clubs. Ce qui ne signifie pas exclure certaines équipes ou réduire le nombre de clubs qui pratiquent le football en Afrique”.
Ce projet aspire à augmenter la valeur financière des joueurs africains et contribuera aussi à accroitre les ressources financières des clubs, afin qu’ils puissent conserver leurs meilleurs joueurs, au lieu d’être obligés de les transférer aux clubs européens à bas prix, a-t-il ajouté.
Le président de la CAF a estimé que la Super Ligue Africaine attirera l’attention sur l’Afrique et lui donnera plus de rayonnement, et contribuera, par les ressources financières qu’elle produira, au développement des infrastructures sur le continent.
Le futur lancement de cette Ligue fermée n’est pas la seule annonce faite par Patrice Motsepe. Il a également apporté son soutien à un avant-projet de Coupe du monde organisé tous les deux ans. Soit un doublement du rythme qui est celui du Mondial depuis ses origines. “L’Afrique pourrait être la plus grande bénéficiaire d’un Mondial tous les 2 ans”, a estimé le Sud-Africain.
Motsepe, qui est arrivé vendredi matin au Maroc, a présidé la réunion du Bureau exécutif de la CAF, durant laquelle il a présenté les orientations générales de l’instance footballistique continentale aux présidents des fédérations qui ont pris part à cette réunion.
Cette rencontre s’est tenue en marge de la finale de la Ligue des champions de la CAF, qui opposera Al Ahly (Egypte) au Kaizer chiefs (Afrique du Sud), samedi, au complexe sportif Mohammed V de Casablanca.