Le chef du Parti constitutionnel libre, Abir Moussa, a estimé, lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui, jeudi 2 juin 2022, que les pouvoirs que s’est octroyés Kais Saied en vertu du décret relatif à la révision du Conseil judiciaire suprême provisoire sont “un crime contre l’humanité, une violation de la loi et des pactes internationaux, ainsi qu’une altération et une manipulation de l’intérêt du pays”, selon ses termes.
Moussa a critiqué le fait que Kais Saied se soit octroyé, par son décret, le pouvoir de relever les juges sans respecter les exigences de la loi et les conditions d’un procès équitable.
Elle a déclaré : “Puisque Kais Saied prétend, par ses décrets, avoir débarrassé le système judiciaire de l’ancien système et l’avoir libéré, de nombreuses affaires seront déposées contre des hommes politiques impliqués dans des cryptomonnaies aux foyers de tension et des affaires de terrorisme… et nous verrons à ce moment-là si le système judiciaire s’est libéré ou si Kais Saied devra relever les juges qui font leur devoir. dans ces affaires.
À cet égard, le chef du Parti constitutionnel libre, le Premier ministre Najla Bouden, a également demandé que des poursuites soient engagées contre la branche de l’Union des savants musulmans.