Le PAM en est la première victime. Le RNI, premier profiteur. Le reste des partis politiques en paient les frais en termes de compétitivité électorale. Focus sur une dizaine de transferts qui s’annoncent décisifs dans la course aux législatives du 8 septembre prochain.
Le phénomène de transhumance politique revient en force, à moins de trois mois des élections. C’est le bal des transfuges et des communiqués confirmant l’expulsion d’un député de son parti et son adhésion à un autre. Certains se contentent de publier leurs photos avec leurs nouveaux chefs de partis. Les sept grandes écuries politiques se disputent ces profils mouvants. Ils leur garantissent l’obtention d’un siège, voire plus, au Parlement. C’est sans compter leurs dividendes en termes de représentativité dans les conseils locaux, des communes à la présidence des régions. Jouissant d’une popularité avérée dans leurs fiefs, ils n’hésitent pas à changer d’étiquette partisane.